le goût des autres (selon la monomaniaque monopensée de Monoprix) :

« pourquoi le 24 et le 31 seraient-ils les seuls réveillons possibles ? pourquoi pas le 3, ou le 4 si cela vous chante ? les traditions ont du bon, mais les temps changent, nos coeurs aussi ! les familles se recomposent, dépassent les liens de parentalité qui s’agrandissent au gré des rencontres, copains, collègues…ne laissons pas tradition rimer avec convention et obligations ! vive la liberté de réveillonner avec ses familles de coeur, comme on veut et de n’avoir pour regèle que de créer des moments heureux avec ceux qui comptent pour nous !« (département marketing de Monoprix)

pour Monoprix comme pour bon nombre de cosmopolites progressistes, qui préfèrent toujours le lointain au prochain, les traditions françaises sentent le moisi ! Noel serait une convention et le coeur de l’homme aurait changé ! il faudrait faire table rase, effacer tout le passé et ré-éduquer le peuple afin qu’il comprenne qu’au nom du vivre-ensemble il doit être inclusif et renoncer à son histoire ! alors, pourquoi ne pas fêter Noel le 14 juillet ! D’ailleurs qui sait encore qu’on célèbre la naissance du Christ, Prince de la paix, porteur de Lumière pour l’humanité !

C’est un fait que Noel ne rassemble plus, les familles sont éclatées, les traditions se sont effacées devant le poids du consumérisme anglo-saxon. La société moderne, licencieuse, construite sur les valeurs de la république, s’est protestantisée. L’individualisme a détruit la communion des hommes qu’assurait l’Eglise catholique ainsi que la fraternité des fêtes chrétiennes auxquelles adhéraient, il n’y a pas si longtemps encore, tous les français !

pourtant, on ne peut avoir le goût des autres que lorsqu’on a déjà le goût des siens !

le Petit Prince sur l’utilité des rites