Le mercredi 28 octobre, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a rencontré dans la soirée les représentants des cultes. Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé que le nouveau confinement national prendrait effet dès le jeudi 29 octobre à minuit, les célébrations religieuses pourront encore se tenir jusqu’au 1er novembre inclus. Les fidèles catholiques pourront donc se rendre à la messe pour la fête de la Toussaint. Mais dès le lendemain, lundi 2 novembre, jour de la commémoration des fidèles défunts, le culte ne pourra plus se faire en présence de l’assemblée.
A la différence des autres religions pour lesquelles les rassemblements physiques ne sont pas une nécessité, pour les catholiques, l’eucharistie n’est pas une célébration virtuelle mais le renouvellement réel du sacrifice. Quelques évêques se sont manifestés pour protester contre cette nouvelle atteinte à la liberté de culte :
Plus que jamais les fidèles catholiques doivent venir participer à la messe pour s’unir au sacrifice rédempteur du Christ. C’est un devoir de conscience. Seigneur, prends pitié. G Ginoux
La liberté de culte n’est pas négociable. Si commerces et écoles restent ouverts, les catholiques doivent avoir le droit d’assister à la messe. Mgr Rey
Des églises ont-elles été fermées pour contamination?Non.Y a-t-il eu des cas recensés dans nos assemblées?Non. L’interdiction des messes, quand nous respectons strictement les précautions sanitaires pour participer à l’effort national, est une atteinte grave à la liberté du culte. Mgr Aillet