Il y a un an, malgré une levée de boucliers, la République mettait à mort un handicapé par sédation profonde et continue (= privation de soins). Ses parents, farouchement opposés à cette décision de justice, témoignent de leur douleur et poursuivent l’action judiciaire afin que l’euthanasie des plus fragiles, défendue par la maçonnerie républicaine, ne devienne pas la règle ! (on l’a d’ailleurs vue s’appliquer de manière à peine déguisée pendant la crise du covid prescrivant traitements sédatifs et privation de soins)

« On est profondément marqués. Moi, je suis en dépression et vous savez, notre santé est tombée bien bas. Je ne me tairai pas, je dirai les choses jusqu’au bout, jusqu’à mon dernier souffle s’il le faut. Ça a été fait dans de très, très, très mauvaises conditions. On a vu notre fils agoniser pendant ces nombreux jours, on l’a vu râler, on l’a vu suffoquer et ça, c’est abominable. J’en rêve toutes les nuits...
On a supprimé mon fils, on l’a supprimé ! Il n’était pas en fin de vie ! Il n’était pas en mort cérébrale, mon fils ! Non, jamais j’accepterai qu’on ait tué mon enfant. Vincent n’était pas en fin de vie.…
Moi je suis prête à pardonner, mais pour pardonner, il faut qu’on nous demande pardon aussi. Mais je suis prête, ma porte est ouverte. Moi je n’ai jamais coupé le fil. Je suis leur maman. Je les aime. Je souhaiterais bien, avant mon dernier voyage, les embrasser tous et être comme avant avec eux.«