La peur maladive a été instillée collectivement, par les médias, les experts, les politiques. Elle s’est disséminée dans les populations en manque d’immunité rationnelle ou spirituelle. Les gens portent le masque parce qu’ils craignent le virus, d’autres parce qu’ils redoutent un reconfinement, ou alors craignent le gendarme, enfin, c’est pour beaucoup un chantage moral, autrement dit une culpabilisation, acceptée avec une drôle de servitude…
Une chose est certaine, la peur, la crainte, l’inquiétude ou l’anxiété sont devenues endémiques dans la société. Mais la situation est incomparable avec le nazisme ou l’Occupation. En revanche, les mécanismes de la crainte présentent des similitudes. A vouloir combattre une épidémie, les autorités prennent des décisions occasionnant un mal dans la société, un mal social, une destruction des fondamentaux réglant les relations sociales, constituant les fondements de notre humanité.