Etymologiquement, la dame est la gardienne du foyer. Durant des siècles, les femmes ont entretenu le feu sacré…
Mais au cours des dernières décennies, les tâches domestiques ont été déconsidérées. Le libéralisme a oeuvré à extraire la femme de son foyer pour en faire une « armée de réserve » du capital et accroitre la consommation ! Si certaines femmes ont pu s’épanouir dans des tâches extérieures et bien gagner leur vie, pour la plupart d’entre elles, le rêve n’a pas été au rendez-vous, ça a été la double peine. Il a fallu faire deux journées en une, conjuguer deux métiers et deux « patrons », sans parler du fait que de nombreux enfants ont été livrés à eux-mêmes avec les conséquences que l’on sait, et des salaires qui ont été tirés vers le bas (alors qu’un seul salaire faisait vivre une famille entière, il faut maintenant que tous ses membres aient un emploi pour espérer « s’en sortir »)…
Aussi, il est bon de redécouvrir le bon sens de ces manuels des années 50 qui préparaient les jeunes filles à devenir de bonnes maitresses de maison et à y trouver leur bonheur !

chapitre 1 : en marche pour la vie :
Il faut réhabiliter le rôle de la femme dans la maison. Loin d’être entaché d’infériorité , il exige une somme d’intelligence, de qualités et de vertus qui doit le placer très haut dans l’estime de tous.
Jeunes filles qui demain serez des femmes, prenez conscience de la beauté de votre tâche , tâche de choix où l’esprit et le gout peuvent s’employer d’une façon continue, où le coeur s’élargit, où la vie est multipliée ; tâche admirable par l’idéal qui l’inspire et le but qu’elle se propose.
Ne méprisez aucun des travaux domestiques, c’est par leur moyen que vous donnerez aux vôtres et à vous-mêmes la santé, le bien être, le bonheur.
Quels que soient ses dons intellectuels ou artistiques, une femme peut faire plus, elle ne peut faire mieux que fonder un foyer ; aussi fera t-elle sagement d’y demeurer si la nécessité ne l’oblige pas à travailler au dehors…Son absence de la maison affaiblit la vie de famille, prive les enfants des soins maternels aussi nécessaires à leur âme qu’à leur corps.
Par son économie, et son savoir-faire, une bonne ménagère peut d’ailleurs épargner l’équivalent du salaire de l’ouvrière moyenne. Si vous avez assez pour mener une vie saine, bien que simple, n’allez pas sacrifier le vrai bonheur à la recherche de jouissances que le snobisme surtout rend désirables. Restez chez vous, vous aurez choisi la meilleure part. Faites-vous une famille unie, aimante, elle sera pour vous la source des plus pures et des plus fortes joies.
Voilà direz-vous de bien grands mots alors que dans la pratique il semble s’agir seulement de remplir une tâche qu’on a coutume de trouver très terre à-terre ! mais la grandeur d’un travail dépend surtout de son but, de la conscience et du gout avec lequel il est fait. Sans ces humbles racines, la fleur ne s’ouvrirait pas ; sans vos humbles travaux, le bonheur ne saurait s’épanouir à votre foyer.
C’est à ce bonheur dont le vôtre sera fait, que vous consacrerez votre vie…
pourquoi les femmes ont été mises au travail salarié :
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