« Aucune bataille n’est perdue ou gagnée d’avance. La fatalité n’existe pas ; le faible n’est pas condamné à se voir dicter la volonté du puissant. La guerre est par excellence le lieu de l’incertitude, car elle met en présence des subjectivités avec leurs logiques et intérêts propres. « À la guerre, on est toujours dans l’incertitude sur la situation réciproque des deux partis. On doit donc s’accoutumer à agir toujours d’après les vraisemblances générales, et c’est une illusion d’attendre un moment où l’on serait délivré de toute ignorance et où l’on pourrait se passer des suppositions »