« Pourquoi m’enviez-vous l’air que vous respirez ? cet air cesse d’être impersonnel. Magie de la réciprocité : respirer le même air, c’est se respirer l’un l’autre. Rien de pareil dans nos relations avec la nature : je dépends de l’air que je respire mais la nature ne dépend pas de moi. La nature quand elle me comble de ses dons, m’est bienveillante sans amour. De même, quand elle m’accable de ses rigueurs, elle m’est cruelle sans cruauté. Et Dieu ? je dépends de Dieu, mais dans un sens infiniment mystérieux, il dépend de moi puisqu’il m’aime !«