Le président égyptien Al- Sissi en visite à Paris ce 7 décembre, a déclaré : les valeurs religieuses sont d’origine céleste et sont donc sacrées, elles ont la suprématie sur tout.
Ce à quoi le président de la République, E Macron, héritier des Lumières anti-chrétiennes et de l’humanisme de la Renaissance qui a inversé l’ordre naturel, a répondu : la valeur de l’homme est supérieure à tout et c’est ce qui fait l’universalisme des droits de l’homme qui fonde la charte des Nations Unies.
Si on pouvait interroger le roi de France au sujet du blasphème qui était le point de départ de cet échange, sa réponse aurait été plus proche de celle du président Égyptien que de celle de l’actuel président. Le lieutenant de Dieu aurait affirmé que les droits de Dieu sont de toute éternité supérieurs à ceux de l’homme puisque ce dernier ne peut rien créer de lui- même, il dépend donc d’un Etre supérieur auquel il ne peut qu’être redevable !
Ce dialogue de sourds a le mérite de montrer que tous les pays du monde ne sont pas encore prêts à se ranger derrière l’ idéologie mondialiste qui veut créer un homme nouveau dans un monde uniformisé, sans frontière, sans identité…
En 200 ans, la France, fille ainée de l’église et devenue la république, fille ainée de la Révolution …quand le profane supplante au sacré, la violence se déchaine…
